A propos de Nicolas Horvath

Artiste atypique au parcours singulier, le pianiste Nicolas Horvath commence ses études musicales à l’Académie de Musique Prince Rainier III de Monaco. A l’âge de 16 ans, il attire l’attention du chef d’orchestre américain Lawrence Foster qui lui obtient une bourse d’Étude de 3 ans de la Fondation Princesse Grâce pour approfondir son pianisme. Ses maîtres sont des pianistes internationaux de premier plan tels que : Bruno-Léonardo Gelber, Gérard Frémy, Eric Heidsieck, Gabriel Tacchino, Nelson Delle-Vigne, Philippe Entremont, Oxana Yablonskaya et le spécialiste de Franz Liszt, Leslie Howard (qui l’invita à donner un concert à la Société Liszt au Royaume-Uni, et lui permit ainsi de devenir un interprète reconnu de ce compositeur). Il a remporté un grand nombre de concours dont les premiers prix aux concours internationaux Alexandre Scriabine et Luigi Nono. 
Célèbre pour ses explorations musicales sans borne, Nicolas Horvath est non seulement un redécouvreur de compositeurs méconnus ou injustement oubliés tels que Moondog, Germaine Tailleferre, Nobuo Uematsu, Hélène de Montgeroult, Jaan Rääts ou des œuvres injustement oubliées telle que le Christus de Liszt ou La Chute de la Maison d'Usher de Debussy... mais aussi un passionné de la musique de notre temps. Il commande et crée un vaste répertoire auprès d’un très grand nombre de compositeurs (notamment en 2014 auprès de plus de 120 compositeurs pour son projet d’Hommages à Philip Glass) et collabore avec les plus grands compositeurs et créateurs du monde entier tels que : Terry Riley, Vladimir Cosma, Alvin Lucier, Mamoru Fujieda, Lustmord, Jaan Rääts, Alvin Curran, Merzbow, Philippe Vachey et Valentyn Silvestrov. Il s’est fait remarquer en donnant des concerts fleuves de durées exceptionnelles tels que l’intégrale Philip Glass en douze heures non-stop, l'intégrale des 15 Klavierstücke de Karlheinz Stockhausen ou encore l'intégrale des œuvres pour piano d'Erik Satie (qui attira plus de 14000 personnes lors de son exécution à la Salle P. Boulez de la Philharmonie de Paris) et ses Vexations. En octobre 2015, il a été invité à donner le récital de fermeture du Pavillon de l’Estonie lors de l’Exposition Universelle de Milan avec un programme monographique Jaan Rääts, la même année, il donne à Carnegie Hall, la première mondiale du cycle complet des 20 études de Philip Glass. En mai 2019, Nicolas a eu l'honneur d'avoir été choisi par Philip Glass pour donner en concert, avec lui et 8 autres pianistes, ses 20 études à la Philharmonie de Paris. Et en octobre 2020, il crée à Strasbourg dans le cadre du Festival Musica, la toute dernière et la plus longue œuvre d'Alvin Lucier pour piano écrite à la demande de Nicolas Horvath. 
Nicolas a réalisé une quarantaine d'albums unanimement salués par la presse. 
Nicolas est également Artiste Steinway et un compositeur électroacoustique ; ses transcriptions virtuoses et officielles de musiques pop (jeux vidéo, japanimations, films, groupes de métal...) permettent à un nouveau public de découvrir les concerts de piano.



Au commencement... 


Nicolas Horvath, fils unique d'une famille d'ouvriers non musiciens, est né à Monaco, et a vécu dans une petite ville limitrophe. A 3 ans, il a le coup de foudre pour un instrument trônant dans le bar d'un hôtel-restaurant où son père travaille : le piano ! A force d'insister, on l'inscrit à l'Académie de Monaco, le seul établissement gratuit de la région. Il travaille paisiblement avec Georges Alexandrovitch, un des derniers élèves de Georges Enesco. Malgré des résultats excellents, la musique reste un hobbie et le jeune Nicolas Horvath continue de grandir loin des concours. 
Sa mère repère chez son enfant d'étranges prédispositions musicales (pour s'amuser, il accompagne au piano des symphonies de Beethoven, dirigées par Karajan, en jouant tous les thèmes trouvés à l'oreille). 
C'est ainsi qu'il est admis à intégrer un programme, initié par la Princesse Grace de Monaco, destiné aux enfants à prédispositions musicales. Alexandrovitch partant à la retraite, il est remplacé par Bernard Zoccola qui, sentant les prédispositions de Nicolas Horvath, offrira gracieusement tout son temps pour développer le potentiel de ce pianiste en devenir. 
A 15 ans, il attire l'attention du chef d'Orchestre Lawrence Foster par l'exécution d'une Fantaisie de Mozart qui "[lui] donna des frissons" lors d'un simple examen de passage de l'Académie. Il lui obtiendra une bourse de 3 ans de la Fondation Princesse Grace pour aller travailler avec Gabriel Chodos à l’occasion du Festival Musical d'Aspen au Colorado. 
Et c'est à 17 ans, au retour de cette première confrontation avec le monde des professionnels que le simple hobbie va devenir une passion.

Sa formation


Nicolas Horvath a donc commencé à étudier de manière approfondie le piano à l'âge de 17 ans. Les résultats seront immédiats : il reçoit le Prix du Prince Rainier III et est choisi pour interpréter avec l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo le 3ème mouvement du concerto de Scriabine. A la suite de ce concert, il sera repéré par Dame Moura Lympany et Brigitte Engerer qui lui proposent de travailler avec lui. 
Mais contre toute attente, il leur préfère Gerard Frémy (élève d'Heinrich Neuhaus et Yves Nat) qui l'initie à la musique de John Cage et lui fait découvrir la musique actuelle. 
Il devient l'assistant de Bernard Zoccola à l'Académie de Monaco. 
A 20 ans, il intègre l'Ecole Normale de Musique de Paris, en parallèle il découvre la scène expérimentale. Sous le nom de Meldhkwis, il créera deux projets musicaux : A.E.P. – une musique drone et méditative et Dapnom – son pendant expérimental. 
Poursuivant son activité d'enseignement, ses élèves remportent de nombreux concours. Il est alors un professeur recherché. 

A 24 ans, il fait une rencontre déterminante: Bruno-Léonardo Gelber croit en lui et lui propose de suivre son enseignement qu'il lui offrira généreusement à une condition : cesser les concours, les concerts, le travail du grand répertoire ; pour revoir dans les meilleures conditions toute la technique pianistique. 
Nicolas relève le défi. Il commence alors 4 années intenses de travail avec Gelber assisté de Germaine Devèze. 

A la suite du succès de ses nombreux albums expérimentaux, Nicolas Horvath veut aller plus loin, et à 27 ans, il intègre la classe de compositions électroacoustiques de Gino Favotti, il intégrera également la classe de Christine Groult au Conservatoire de Pantin.  Cet enseignement lui ouvre une toute nouvelle compréhension du phénomène sonore et lui permet d'être en lien direct avec l'avant garde musicale.  
Suite à un drame personnel, Nicolas Horvath se réfugie encore plus dans la musique, se lance de nouveaux défis et passe sans aucune attente  le Concours International Scriabine qu'Il remporte haut la main. C'est un tournant dans sa carrière musicale. 

Ses débuts


A la suite du Concours Scriabine et pendant 2 ans, Nicolas remporte pas moins de 11 concours internationaux (1er prix Franz Liszt du concours de Yokohama, 1er prix Luigi Nono, Osaka, Lyon, Fukuoka...). Ces concours lui permettent de rencontrer des pianistes qu’il admire et de travailler avec eux. Ainsi, pendant 3 années intenses et passionnantes, sa soif d'apprendre l’entraînera à suivre simultanément l'enseignement de nombreux maîtres : Nelson Delle-Vigne Fabbri (élève d'Arrau) et Philippe Entremont (à l'International Certificate for Piano Artists) ; Gabriel Tacchino (à la Schola Cantorum), Oxana Yablonskaya (à l'Oxana Yablonskaya Piano Institute), Eric Heidsieck et Leslie Howard. Ce dernier l'invite à se produire dans le cadre de la Liszt Society, lui dédie une de ses « Etudes in Black and White » et lui offre gracieusement ses conseils.

Nicolas Horvath commence à se faire remarquer du public par le choix de ses programmes atypiques.
A côté de récitals plus traditionnels lors desquels Nicolas Horvath met un point d'honneur à intégrer un tiers de créations lors de chacun de ses concerts, il réalise des happenings avec des peintres, dont Benjamin Spark, Marc Dahan et Andréa Clanetti Santarossa, des auteurs, dont Kenji Siratori et Sire Cédric et des artistes vidéastes, dont Laurent Fiévet, Shantidas Riedacker et Olivier Forest.
Pour le remercier de son engagement, de nombreux compositeurs tels que Régis Campo, Carson Cooman, Denis Levaillant, Kazuo Missé, Kyle Gann, Frederick Martin, Osamu Kawakami, Fulvio Caldini, Jeroen van Veen, Paul Wehage, Ehsan Saboohi, Carlos Peron Cano, Arnaud Desvignes, Frederic Serrano lui dédient des œuvres notamment sous forme d'études, de sonates ou de concertos.



Sa carrière


En 2012, il réalise aux Editions Hortus son premier album piano solo : le premier enregistrement mondial des 8 mouvements du Christus de Franz Liszt, transcrits pour piano par le compositeur lui-même. Les retours presses sont unanimes. Cette même année, il devient un Artiste Steinway.

A la suite d'une première exécution réussie des Vexations d'Erik Satie à Perpignan (il en réalisera douze autres), Nicolas Horvath remet au goût du jour les All-Night Concert de Terry Riley en réalisant des concerts fleuves de durées exceptionnelles tels que les Nuits du Piano Minimaliste, l’intégrale des œuvres pour piano d’Erik Satie, et l’intégrale des œuvres pour piano de Philip Glass.
La première intégrale Glass a tant de succès que le label Naxos contacte Nicolas Horvath pour l'enregistrer sur leur nouveau label de luxe « Grand Piano ». Ce sera le début d'une grande collaboration avec ce label qui offrira à Nicolas Horvath une visibilité internationale.

En 2014, Nicolas Horvath donne la première de plus d'une centaine d'hommages à Philip Glass dans le cadre d'une carte blanche au Palais de Tokyo. En 2015, il donne au Carnegie Hall, la première exécution mondiale de l'intégralité des Etudes de Philip Glass. Cette même année, il réalise le premier récital Jaan Rääts lors de la cérémonie de clôture du Pavillon Estonien pour l'Exposition Universelle. En 2016, Nicolas Horvath est invité par la Philharmonie de Paris pour donner son intégrale Philip Glass lors de la Nuit Blanche. Le succès est tel qu'il est à nouveau invité en 2018 dans le même cadre pour donner son intégrale Erik Satie. Concert qui attira tout le long de la nuit, 14000 personnes. En 2019, le Festival Variations l'invite à donner la première intégrale des 15 Klavierstuke pour piano de Karlheinz Stockhausen.

Nicolas Horvath continue ses explorations musicales et redécouvre des compositeurs méconnus ou injustement oubliés tels que Germaine Tailleferre, Nobuo Uematsu, Anne-Louise Brillon de Jouy, Jean Catoire, Hélène de Montgeroult, Félicien David, Karl August Hermann ou des œuvres injustement oubliées telle que le Fils des Etoiles de Satie, le Great Canon de Moondog ou La Chute de la Maison d'Usher de Debussy...
Ouvert à toutes les musiques, il travaille et collabore avec les plus grands compositeurs du monde entier tels que : Terry Riley, Vladimir Cosma, Alvin Lucier, Mamoru Fujieda, Lustmord, Jaan Rääts, Alvin Curran, Merzbow, Philippe Vachey et Valentyn Silvestrov.
En mai 2019, Nicolas Horvath a l'honneur d’être choisi par Philip Glass pour donner en concert, avec lui et 8 autres pianistes, ses 20 études à la Philharmonie de Paris. Et en octobre 2020, il crée à Strasbourg dans le cadre du Festival Musica, la toute dernière et la plus longue œuvre d'Alvin Lucier pour piano écrite à la demande de Nicolas Horvath. 

Nicolas Horvath a réalisé une vingtaine d'albums unanimement salués par la presse. Il est aujourd'hui le n°1 des ventes du label Grand Piano (chez Naxos), et fait partie du top 10 des ventes de l'ensemble des labels distribués par Naxos. En avril 2021 et pour le féliciter et mettre en avant son travail, Naxos a élu Nicolas Horvath Artiste du Mois

En 2021 en collaboration avec les labels Collection 1001 Notes  et ACEL, il crée son propre label : Nicolas Horvath Discoveries. Il peut enfin partager au monde entier et dans les meilleurs conditions, tous les compositeurs contemporains et expérimentaux qu'il a découvert et qu'il soutient depuis une vingtaine d'années. Depuis 2022, il anime Musiques Actuelles sa propre émission de radio sur Fréquence Protestante, émission dédiée à toutes les musiques de nos jours. 

Depuis 2020, Nicolas Horvath réalise pour le label Wayo Records des transcriptions virtuoses de musiques de jeux vidéo, films d'animations japonais, groupes de métal... Ces transcriptions permettent à un nouveau public de découvrir les concerts de piano ainsi que le frisson de la salle de concert. 
« Ce que vous faites est incroyable »
Terry Riley
Compositeur
« Vous comprenez parfaitement ma musique, je veux vous écrire une nouvelle oeuvre »
Philip Glass
Compositeur
« J'admire l'audace de Nicolas » 
John Luther Adams
Compositeur
« Nicolas Horvath : un pianiste fantastique et unique ! »
Régis Campo
Compositeur
« Le compositeur embrasse le musicien pour cette interprétation bouleversante. Merci Nicolas  »
Frédérick Martin
Compositeur
« Un grand merci et un grand bravo à vous ! Votre interprétation de La Lande, dans ce tempo très lent, presque dilaté, est vraiment impressionnante ! »
Philippe Hersant 
Compositeur
« Nicolas Horvath est un interprète d'une franchise rafraîchissante et d'une conviction musicale profondément ressentie, alliée mais non dominée par un arsenal technique complet. » 
Leslie Howard
Pianiste international
« Un exploit de concentration et d'endurance, et j'admire cela énormément. Encore une fois Bravo »
Jed Distler
Pianiste international
« La ténacité du jeu de M. Horvath, démontrée par une aisance toujours soumise à la poésie musicale, place son travail au-dessus de beaucoup de ses contemporains »
Leslie Howard
Pianiste international
« Un tempérament.  Une nature franche et drue, n'encombrant pas d'inutiles mièvreries, hélas, trop à la mode aujourd'hui ! Ce jeune homme s'investit corps et âme dans la Musique qui l'anime »
Eric Heidsieck
Pianiste international
« Je trouve ton enregistrement magnifique, je suis très impressionné par ton interprétation » 
Gabriel Tacchino
Pianiste international
« Nicolas Horvath n'est pas seulement un pianiste talentueux et un chercheur acharné, doué d'une énergie inépuisable, mais aussi une personnalité attachante et dévouée à son Art »
Ornella Volta
Directrice de la Fondation E. Satie
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